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Les bouffées de chaleur sont l’un des symptômes les plus fréquents et les plus inconfortables de la ménopause. Saviez-vous que 85% des femmes ménopausées souffrent de bouffées de chaleur (et une femme sur deux en préménopause) ? C’est considérable !Sensation soudaine de chaleur intense, rougeur du visage, sueurs abondantes, parfois accompagnées de palpitations ou de vertiges… Ce phénomène peut survenir plusieurs fois par jour (et par nuit), perturbant le sommeil, la vie sociale et la qualité de vie. Heureusement, il existe des remèdes naturels contre les bouffées de chaleur qui ont fait leurs preuves.

Je vous propose 6 solutions naturelles efficaces pour apaiser les bouffées de chaleur de la ménopause.

Utilisée depuis l’Antiquité pour soulager les troubles du cycle menstruel et de la ménopause, la sauge officinale est reconnue pour ses propriétés régulatrices sur la transpiration et la thermorégulation. Elle aide à réduire la fréquence et l’intensité des bouffées de chaleur grâce à ses effets œstrogène-like.

Elle peut être consommée sous forme d’infusion (1 à 2 cuillères à café de feuilles séchées dans 200 ml d’eau bouillante, à infuser 10 minutes, jusqu’à 2 tasses par jour), en extrait fluide (30 à 50 gouttes, 2 fois par jour) ou en hydrolat dosé selon les recommandations du fabricant.

Contre-indication : déconseillée en cas d’antécédents de cancer hormonodépendant ou d’épilepsie. Une cure de 3 à 6 semaines peut déjà apporter un soulagement significatif. 

Comment la consommer ?

  • Sous forme d’infusion : 20g ou 2,5 cuillères à soupe de feuilles par litre d’eau ( forme la plus efficace) 
  • En extrait sec : 300mg à 1g par jour 
  • En extrait de plantes standardisés ( EPS) : 5ml par jour à diluer dans la même quantité d’eau

Le trèfle rouge, est une plante de la famille des Fabaceae, originaire d’Europe, d’Asie occidentale et d’Afrique du Nord, mais qui est aujourd’hui largement cultivée et naturalisée dans d’autres régions du monde. 

Elle est une plante très intéressante pour réduire les bouffées de chaleurs mais également pour booster le foie.  

Source de phytoestrogènes : Le trèfle rouge est riche en isoflavones, une classe de phytoestrogènes, qui sont des composés végétaux capables d’imiter les effets de l’œstrogène dans le corps humain. Les isoflavones, telles que la génistéine, la daidzéine, la biochanine A et la formononétine, peuvent aider à compenser la diminution des niveaux d’œstrogènes qui survient pendant la ménopause. Cette action peut aider à réduire les symptômes associés tels que les bouffées de chaleur, les sueurs nocturnes et l’irritabilité.  

Amélioration de la santé cardiovasculaire : Les isoflavones du trèfle rouge peuvent également avoir un effet bénéfique sur la santé cardiaque. Elles contribuent à améliorer l’élasticité des artères et à réduire les niveaux de mauvais cholestérol (LDL), ce qui est particulièrement important pour les femmes ménopausées qui ont un risque accru de développer des maladies cardiovasculaires.  

Effets sur la densité osseuse : Les phytoestrogènes contenus dans le trèfle rouge peuvent aider à ralentir la perte de densité osseuse associée à la ménopause, réduisant ainsi le risque d’ostéoporose. Ils soutiennent le processus de renouvellement osseux, aidant à maintenir les os forts et sains. 

Soulagement des symptômes psychologiques : Le trèfle rouge peut aider à améliorer l’humeur et à réduire les symptômes de dépression ou d’anxiété souvent éprouvés pendant la ménopause. Cela est attribué à la capacité des phytoestrogènes à exercer un effet stabilisateur sur le système hormonal et neurologique.

Comment le prendre ? 

  • En infusion : 1 cuillère à soupe de plantes par tasse ( 250 ml) et faire infuser 10 min à couvert.  
  • En gélule : de 250 à 750 mg par jour 

Contre-indications : 

  • Risques de cancer hormono dépendants 
  • En cas de prise d’anti coagulants car il possède des propriétés légèrement anticoagulantes

Les phyto-œstrogènes contenus dans le soja fermenté (notamment le tempeh, le miso ou le natto) agissent comme des modulateurs hormonaux doux. En se liant partiellement aux récepteurs œstrogéniques, ils peuvent compenser les effets de la chute hormonale, réduisant ainsi les bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes. En prévention, on peut introduire ces aliments régulièrement dans l’alimentation dès les premiers signes de la préménopause.

La posologie recommandée tourne autour de 30 à 50 mg d’isoflavones par jour (l’anses recommande de ne pas dépasser 1mg par kilo de poids de corps/ jour), ce qui correspond à environ 100 g de tempeh ou 1 à 2 cuillères à soupe de miso par jour. Il est préférable d’opter pour des formes fermentées, mieux assimilées et plus douces pour le système digestif.

L’effet est progressif, mais souvent significatif au bout de 4 à 6 semaines.

La cohérence cardiaque est une méthode de respiration simple et très efficace pour réguler le système nerveux autonome. En pratiquant 3 fois par jour pendant 5 minutes, on diminue l’impact du stress sur l’organisme et l’on peut réduire la fréquence des bouffées de chaleur. Des applications comme Respirelax ou Kardia permettent de guider la pratique au quotidien.

Dans l’Ayurvéda, le shatavari est considéré comme une plante régénérante pour le système reproducteur féminin. L’action du shatavari est particulièrement bénéfique en cas de bouffées de chaleur associées à de la sécheresse, de la fatigue et de l’irritabilité (car il augmente le taux d’oestrogène). Il équilibre les doshas Vata et Pitta, souvent perturbés en période de ménopause. C’est donc une plante particulièrement indiquée pour réduire les symptômes de la ménopause.

Sous forme de poudre (1/2 à 1 cuillère à café par jour, mélangée à du lait végétal chaud ou de l’eau tiède), ou en gélules (généralement 500 mg, 2 fois par jour), il peut être pris sur plusieurs mois.

Il est conseillé de commencer par des cures de 6 à 8 semaines, avec l’avis d’un praticien ayurvédique, notamment si la prise est combinée à d’autres plantes.

Contre-indications :

  • En cas d’excès de mucus ou de congestion chronique.
  • Si vous avez un risque de cancer hormono dépendant 

Dans la tradition ayurvédique, le shatavari est considéré comme l’une des plantes les plus bénéfiques pour accompagner les femmes tout au long de leur vie hormonale. En période de ménopause, il agit comme un tonique naturel en soutenant les tissus reproducteurs, en apaisant la sécheresse et en équilibrant le système hormonal. Il est particulièrement recommandé pour les profils Vata, souvent plus sensibles aux irrégularités et à la sécheresse pendant cette phase. 

 Il diminue les ulcères gastriques, les dyspepsies (signes d’inconfort dans l’estomac : ballonnement, douleurs, nausées, éructations…). La plante favoriserait également les changements de la muqueuse gastrique en diminuant son acidité et en augmentant ses sécrétions, ce qui renforcerait la barrière mucosale et diminueraient fortement les aigreurs et les fragilités dans cette région du corps

Il peut être pris sous forme de poudre (mélangée à du lait végétal chaud) ou de gélules, en cure de plusieurs semaines sous supervision d’un praticien ayurvédique. Il agit sur la sphère endocrine, la lubrification naturelle et le système digestif. Il est souvent combiné à d’autres plantes pour créer un effet synergique dans les protocoles ayurvédiques.

Durant la ménopause, les niveaux d’œstrogènes diminuent, ce qui peut affecter le système sérotoninergique du cerveau. Les œstrogènes jouent un rôle dans la synthèse, la libération et la fonction de la sérotonine. Lorsque les niveaux d’œstrogènes baissent, cela peut entraîner une réduction de la production et de l’activité de la sérotonine. Cette diminution de la sérotonine peut déséquilibrer le système de régulation thermique du corps, conduisant à une augmentation des bouffées de chaleur.

 Le corps devient plus sensible aux variations de température et peut réagir de manière excessive même à de petits changements, déclenchant ainsi des bouffées de chaleur

Comment améliorer la sécrétion de la sérotonine ? 

  • Se faire masser plutot vers 17h00 
  • Pratiquer une activité physique et notamment la natation qui est l’un des sports qui aide le plus à sécréter de la sérotonine  
  • La méditation et la marche dans la nature  
  • Avoir une augmentation lente et progressive de l’insuline vers 17H00.
  • Le goûter doit être à charge glycémique basse ( par exemple un cacao aux épices au lait de noisette ou d’amande, prendre un lait d’or avec de l’huile de coco) Il est intéressant de savoir que le gras réduit la sécrétion d’insuline ainsi lorsque l’on mange des fruits on pourra ajouter une poignée d’oléagineux. 
Atelier ménopause naturelle

À quelle fréquence peut-on prendre les plantes citées dans l’article ?
Cela dépend de la plante. La sauge est souvent utilisée en cure de 3 à 6 semaines. Le shatavari peut être pris plus longtemps, sous supervision. 

Peut-on combiner plusieurs remèdes naturels ?
Oui, mais avec discernement. Certaines plantes se complètent bien (par exemple sauge + soja lacto fermenté), mais il est préférable d’éviter les mélanges improvisés sans conseil adapté, notamment si tu suis un traitement médical.

Quand faut-il consulter un professionnel ?
Si les bouffées de chaleur sont très fréquentes, invalidantes ou s’accompagnent d’autres symptômes (insomnies sévères, anxiété persistante, douleurs inhabituelles), mieux vaut en parler à un médecin ou à un thérapeute spécialisé dans l’accompagnement hormonal naturel.

Les solutions naturelles suffisent-elles toujours ?
Elles peuvent apporter un réel soulagement, mais ne remplacent pas un suivi médical si nécessaire. Certaines femmes trouvent leur équilibre uniquement avec des méthodes douces, d’autres ont besoin d’un soutien complémentaire.

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