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La préménopause et la ménopause ne sont pas des maladies, mais des étapes naturelles de la vie hormonale féminine. Elles correspondent à certains symptômes de préménopause et de ménopause à une baisse progressive, puis à l’arrêt de la production d’œstrogènes et de progestérone par les ovaires. Ces changements peuvent perturber l’équilibre global de l’organisme : sommeil, humeur, digestion, énergie, peau, poids…

En médecine ayurvédique, ces déséquilibres sont souvent attribués à une augmentation de Vata dosha, l’un des trois grands principes énergétiques (ou doshas) qui régulent le fonctionnement du corps. 

Vata est associé au mouvement, au système nerveux, à la sécheresse, à l’instabilité. Lorsqu’il devient dominant, il peut provoquer de l’anxiété, des troubles du sommeil, de la fatigue nerveuse ou une digestion irrégulière.

Cette période de transition est donc une réorganisation profonde de votre physiologie, qui nécessite attention, soutien, et bienveillance envers vous-même.

Durant la pré-ménopause, un déséquilibre oestroprogestatif se manifeste, caractérisé principalement par une hyperoestrogénie relative. Ce phénomène est principalement dû à une chute très brutale de la progestérone, exacerbée par une altération de la fonction ovarienne et une baisse de la qualité des ovulations. Cet état crée un contexte hormonal particulier  où les niveaux d’œstrogène deviennent disproportionnés par rapport à ceux de la progesterone (autrement dit le corps n’arrive plus à équilibrer ces deux hormones,  car même si le niveau des œstrogènes peut ne pas augmenter, il devient plus élevé comparé à celui de la progestérone qui a beaucoup diminué.

Cela crée une situation appelée hyperoestrogénie relative, où il a trop d’œstrogènes par rapport à la progestérone.

Votre corps ne « dysfonctionne » pas. Il s’adapte à une nouvelle réalité hormonale. Cette phase est comparable à une seconde puberté, avec des variations parfois déroutantes, mais profondément logiques.

L’Ayurvéda nous rappelle que toute période de changement est l’occasion d’un rééquilibrage global. Il ne s’agit pas de « faire taire » les symptômes, mais d’écouter ce qu’ils vous indiquent : souvent, un besoin de ralentir, de vous nourrir autrement, de repenser votre rythme de vie.

La préménopause et la ménopause sont des périodes de transition hormonale profonde, marquées par une diminution progressive des œstrogènes et de la progestérone. Si ces hormones sont généralement associées au cycle menstruel, leur influence va bien au-delà. Elles jouent un rôle essentiel dans le fonctionnement du système nerveux, de la digestion et de la santé de la peau. Lorsque leurs taux baissent, de nombreux déséquilibres peuvent apparaître, parfois sans lien apparent avec le cycle féminin.

1. Le système nerveux : un terrain sensible aux variations hormonales

Les œstrogènes sont connus pour leur action neuroprotectrice : ils modulent l’activité de plusieurs neurotransmetteurs comme la sérotonine et la dopamine, qui influencent l’humeur, le sommeil et la gestion du stress. Leur déclin peut entraîner :

  • Irritabilité, nervosité, anxiété accrue
  • Troubles du sommeil, endormissement difficile ou réveils fréquents
  • Fatigue mentale, difficulté à se concentrer, sensation de « brouillard cérébral »
  • Sautes d’humeur, sensibilité émotionnelle exacerbée

En Ayurvéda, ces manifestations sont liées à une aggravation de Vata dosha, le principe énergétique du mouvement, qui gouverne le système nerveux. Un excès de Vata se traduit par instabilité mentale, pensées agitées, insomnie et nervosité (entre autres).

2. La digestion : un reflet direct de l’équilibre hormonal

La digestion est fortement impactée par les fluctuations hormonales, en particulier la baisse des œstrogènes, qui peut ralentir le transit intestinal et perturber la flore intestinale. On observe souvent :

  • Ballonnements, gaz, sensation de lourdeur après les repas
  • Constipation ou alternance de transit
  • Digestion lente, inconfort abdominal, reflux

Selon l’Ayurvéda, ces signes révèlent un affaiblissement du feu digestif, appelé Agni. Lorsque Agni est perturbé, il en résulte la formation de toxines (ama), qui alourdissent l’organisme et perturbent les autres fonctions, notamment hormonales. Une digestion inefficace devient ainsi un facteur aggravant des déséquilibres liés à la ménopause.

3. La peau : un organe miroir des déséquilibres hormonaux

Les œstrogènes jouent un rôle clé dans l’hydratation, la densité et l’élasticité de la peau. Leur diminution peut conduire à :

  • Peau sèche, rugueuse ou qui tiraille
  • Sensation de démangeaisons ou d’irritations cutanées
  • Teint terne, perte d’éclat ou de tonicité
  • Sensibilité accrue aux agressions extérieures

En Ayurvéda, ces signes traduisent souvent une dominance de Vata, caractérisée par la sécheresse et l’amaigrissement des tissus (dhatus). Une peau asséchée est le reflet d’un organisme qui manque de chaleur, de lubrification et de stabilité intérieure.

Pourquoi ces symptômes doivent être écoutés et non ignorés

Les symptômes que vous ressentez pendant la préménopause ou la ménopause ne sont ni anodins ni isolés. Ils sont l’expression d’un déséquilibre global, et surtout, des messages précieux que votre corps vous envoie pour signaler un besoin d’ajustement. Plutôt que de chercher à les faire taire par des solutions uniquement symptomatiques, l’approche ayurvédique et la micronutrition invitent à les écouter, les comprendre et les rééquilibrer en profondeur.

Ces manifestations, qu’elles soient nerveuses, digestives, cutanées ou émotionnelles  ne sont pas « dans votre tête ». Elles traduisent souvent une fatigue du système nerveux, un affaiblissement du métabolisme digestif (agni), une perturbation de l’axe hormonal, ou encore un excès de Vata dosha, selon l’Ayurvéda.

Bonne nouvelle : ces déséquilibres peuvent être réversibles, grâce à des gestes simples et ciblés du quotidien. En intégrant une alimentation réchauffante et nourrissante, en réduisant progressivement le stress chronique, en équilibrant vos hormones, en stimulant en douceur la digestion, et en apaisant votre système nerveux, vous offrez à votre corps les ressources nécessaires pour retrouver son équilibre naturel.

Cette écoute attentive de vos signaux corporels n’est pas une faiblesse : c’est au contraire le point de départ d’une transformation intérieure profonde, et d’un mieux-être durable.

  • Bouffées de chaleur et sueurs nocturnes
  • Troubles du sommeil et réveils nocturnes
  • Fatigue physique et mentale persistante
  • Prise de poids ou difficulté à perdre
  • Anxiété, irritabilité, sensation de “plus être soi-même”
  • Problèmes digestifs, ballonnements, transit perturbé
  • Baisse de la densité osseuse, douleurs articulaires
  •  Mastose (douleurs et augmentation de la densité des tissus mammaires)
  • Seins fibrokystiques
  • Syndrome Prémenstruel (SPM)  entraînant des symptômes émotionnels et physiques exacerbés.
  •  Irrégularités menstruelles
  • Règles abondantes : Il y aura une variation dans la fréquence et la quantité des menstruations, souvent due à l’effet des œstrogènes sur l’endomètre ( plus les oestrogènes augmentent et plus la muqueuse utérine est épaisse ce qui fait augmenter la prolifération des cellules de l’endomètre et donc la quantité de sang et de caillots).
  • Aggravation de l’endométriose : Douleurs et symptômes de l’endométriose amplifiés ( car moins de progestérone).
  • Symptômes psychiques plus marqués : Augmentation de l’anxiété, de l’irritabilité et de la dépression, en lien avec la baisse de la progestérone qui affecte la régulation de la sérotonine
  • Céphalées et migraines (car davantage d’oestrogènes)
  • Augmentation de la masse grasse
  • Troubles digestifs : Prise de poids, ballonnements et constipation
  • Rétention d’Eau : Congestion dans le petit bassin et œdèmes aux extrémités.
  • Baisse de la libido
  • Transpiration excessive et odorante
  • Insomnie 

Pourquoi une approche globale est la plus efficace

Dans une vision holistique telle que celle de l’Ayurvéda ou de la micronutrition fonctionnelle, la ménopause n’est pas un événement isolé, mais une transition systémique qui impacte l’ensemble de votre organisme. Vos hormones interagissent étroitement avec votre digestion, votre système nerveux, votre sommeil, votre immunité et même votre état émotionnel.

Ainsi, aucun symptôme ne peut être abordé seul : une digestion lente peut influencer votre humeur ; un sommeil perturbé aggrave l’anxiété ; une inflammation chronique peut accentuer les bouffées de chaleur. C’est pourquoi les solutions les plus durables sont intégrées, progressives et adaptées à votre physiologie.

L’Ayurvéda enseigne, dans les textes fondateurs tels que l’Ashtanga Hridayam, qu’un déséquilibre ne peut être corrigé sans considérer l’ensemble du terrain individuel, de l’alimentation aux émotions, du rythme de vie à l’état des tissus (dhatus). La personnalisation et la régularité sont les clés.

Les 5 axes d’action concrets pour mieux vivre votre ménopause

1. Adopter une alimentation anti-inflammatoire et hormonorégulatrice

L’alimentation est votre premier outil thérapeutique. Elle permet de :

  • Réduire l’inflammation de bas grade, liée à de nombreux symptômes (bouffées de chaleur, douleurs articulaires, prise de poids).
  • Soutenir la production hormonale résiduelle, notamment par l’apport de bons gras et de phyto-nutriments.
  • Stimuler la digestion, clé de voûte du bien-être selon l’Ayurvéda, via des aliments chauds, cuits, faciles à assimiler.

Privilégiez les aliments suivants : légumes cuits, céréales complètes, légumineuses bien tolérées, épices douces (curcuma, gingembre, fenouil), huiles de qualité (lin, sésame, olive), aliments riches en phytoœstrogènes naturels (lin, soja fermenté, sésame).

2. Bouger avec régularité, sans vous épuiser

L’exercice modéré, pratiqué de manière régulière, favorise :

  • L’équilibre métabolique (glycémie, poids, appétit)
  • La stimulation des hormones du bien-être (endorphines, sérotonine)
  • Le soutien du système ostéo-articulaire (prévention de l’ostéoporose)

Mon conseil : choisissez des activités respectueuses de votre énergie ( yoga doux, marche en pleine nature, natation, pilates, danses libres). L’idéal est de bouger chaque jour, sans tomber dans l’excès qui pourrait aggraver un déséquilibre de Vata dosha.

3. Mettre en place des rituels apaisants ayurvédiques en soirée pour mieux dormir et se régénérer

Le soir est un moment clé pour pacifier le système nerveux, apaiser l’activité mentale et favoriser un sommeil profond et réparateur. En Ayurvéda, cette période de la journée est naturellement dominée par Vata dosha (élément air et éther), associé au mouvement, à l’agitation et à la dispersion. 

Une routine du soir (on l’appelle Rātri Charyā en ayurvéda) est donc essentielle pour calmer Vata, réduire le stress, faciliter l’endormissement et soutenir la régénération hormonale.

Voici quelques rituels simples mais puissants à intégrer progressivement dans votre quotidien :

Huiler les pieds avant le coucher

Ce geste ancestral, recommandé notamment par le Dr Vasant Lad, permet de ramener l’énergie vers le bas du corps, relâcher les tensions, et calmer l’esprit. C’est un rituel particulièrement bénéfique en période de préménopause et de ménopause, lorsque le sommeil devient léger et que l’agitation mentale est fréquente.

Comment faire :

  • Chauffez légèrement une petite quantité d’huile (sésame pour Vata/Kapha, coco pour Pitta, ou une huile ayurvédique spéciale Vata si disponible).
  • Massez chaque pied lentement, en insistant sur les zones sensibles.
  • Enfilez une paire de chaussettes (10 à 15 minutes) pour favoriser l’absorption et éviter de tacher les draps.

Prendre un bain chaud au gingembre et bicarbonate

Ce bain ayurvédique traditionnel est utilisé pour activer le système parasympathique (celui du repos et de la digestion), ralentir le rythme cardiaque, relâcher les tensions musculaires et calmer le mental.

Recette :

  • Remplissez la baignoire d’eau chaude.
  • Ajoutez ⅓ de tasse de gingembre en poudre et ⅓ de tasse de bicarbonate de soude.
  • Mélangez et laissez-vous immerger pendant 15 à 20 minutes.
  • Pour accentuer l’effet relaxant, ajoutez quelques gouttes d’huiles essentielles (lavande, tulsi, rose) et tamisez la lumière ou allumez une bougie.

Ce bain est idéal après une journée stressante ou lorsque vous ressentez un excès de nervosité ou des difficultés à décrocher mentalement.

Boire une tisane calmante

Une infusion chaude prise 45 à 60 minutes avant le coucher signale au corps qu’il est temps de se détendre. Certaines plantes ont des effets reconnus sur le système nerveux :

  • Tulsi (basilic sacré) : apaisant mental, équilibre les émotions
  • Camomille, mélisse, passiflore : calmantes et sédatives légères
  • Fenouil, cumin, gingembre doux : facilitent la digestion et évitent les réveils liés à l’inconfort digestif

Mon conseil: Préparez une décoction concentrée en laissant réduire à feu doux 3 tasses d’eau à 1 tasse, pour une action plus marquée.

Pratiquer quelques postures de yoga restauratif

Quelques minutes de yoga doux et passif aident à détendre le corps en profondeur et à pacifier le mental. Inutile d’être souple ou expérimentée : trois postures suffisent, à réaliser avec des coussins ou des couvertures :

  • Supta Baddha Konasana (posture du papillon allongé soutenu)
  • Pince assise soutenue (flexion avant douce)
  • Viparita Karani (jambes contre un mur)

Ces postures favorisent la régulation du système nerveux autonome et améliorent la qualité du sommeil en cas d’insomnie liée à la ménopause.

Méditer ou respirer profondément quelques minutes

Une méditation guidée de 5 à 10 minutes ou simplement 10 respirations profondes abdominales suffisent à calmer l’agitation mentale. Allongez-vous en posture de relaxation (Shavasana) et portez votre attention sur votre souffle, sans chercher à le contrôler.

Mon conseil :  Inspirez lentement en comptant jusqu’à 5, marquez une petite pause, puis expirez sur 5 temps. Répétez ce cycle 10 fois. Cette respiration consciente apaise instantanément le système nerveux et prépare le mental à l’endormissement.

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4. Apaiser le stress chronique, ennemi silencieux de vos hormones

Le stress chronique est l’un des principaux facteurs aggravants des déséquilibres hormonaux pendant la préménopause et la ménopause. Il agit sur l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien, le centre de régulation du stress et de nombreuses fonctions endocriniennes. Lorsque ce système est sursollicité, il entraîne une surcharge de cortisol, perturbant à son tour l’équilibre des œstrogènes, de la progestérone et de la thyroïde.

Les conséquences sont nombreuses et bien documentées :

  • Troubles du sommeil (endormissement difficile, réveils nocturnes)
  • Prise de poids abdominale résistante aux régimes
  • Irritabilité, anxiété, perte d’élan vital
  • Baisse de libido

Bon à savoir : En Ayurvéda, un stress prolongé aggrave Vata dosha, favorise la dispersion mentale, l’insomnie et l’épuisement des réserves vitales (ojas), ce qui accélère le vieillissement prématuré et affaiblit le système immunitaire

Voici des solutions naturelles que je vous partage pour réguler le stress

  • Plantes adaptogènes :
    • Ashwagandha (Withania somnifera) : plante phare de l’Ayurvéda, elle agit comme un tonique nerveux et un régulateur du cortisol. Elle améliore la qualité du sommeil, diminue l’anxiété et renforce les réserves d’énergie en cas de fatigue chronique.
    • Rhodiola rosea : favorise l’endurance mentale, soutient l’humeur et augmente la résistance au stress physique et émotionnel.
    • Griffonia simplicifolia : source naturelle de 5-HTP, elle soutient la synthèse de la sérotonine, améliorant ainsi le moral et le sommeil.
    • Jatamansi (Nardostachys jatamansi) : utilisée traditionnellement en Ayurvéda pour ses effets calmants et stabilisants sur le mental, elle est particulièrement indiquée en cas de nervosité, agitation ou insomnie liée à un excès de Vata.
  • Pratiques de régulation du système nerveux :
    • Respiration consciente (pranayama, cohérence cardiaque) : quelques minutes par jour suffisent à activer le système parasympathique.
    • Méditation guidée, yoga doux, temps en nature : apaisent le mental et recentrent l’attention.
    • Massage ayurvédique à l’huile chaude (abhyanga) : diminue la tension nerveuse et renforce le sentiment de sécurité intérieure.
  • Hygiène mentale :
    • Réduisez la surcharge d’informations, les écrans en soirée, les tâches superflues.
    • Accordez-vous chaque jour des moments de calme, sans stimulation.

5. Alléger la charge mentale et émotionnelle

Votre corps ne peut se rééquilibrer durablement si votre système nerveux reste en état d’alerte constant. La surcharge mentale, les obligations non digérées ou les émotions réprimées participent à l’épuisement hormonal.

Donnez-vous la permission de :

  • Dire non sans culpabiliser
  • Créer des espaces de vide et de silence
  • Écrire vos ressentis (journal de bord)
  • Vous reconnecter à ce qui vous nourrit intérieurement : art, nature, rituels, lien social

Selon l’Ayurvéda, prendre soin de votre mental (manas) est aussi fondamental que nourrir votre corps. Les émotions, loin d’être des obstacles, sont des messagères précieuses de votre équilibre intérieur.

L’alimentation joue un rôle central dans la régulation hormonale, en particulier pendant la préménopause et la ménopause, où l’organisme traverse une phase d’adaptation métabolique importante. Une nutrition ciblée permet de réduire les symptômes, de limiter l’inflammation et de soutenir les organes clés impliqués dans l’équilibre endocrinien.

1. Réduire l’état inflammatoire de fond

De nombreuses femmes en période de ménopause présentent un état inflammatoire chronique léger, souvent lié à une alimentation déséquilibrée, au stress oxydatif et à la sédentarité. Cette inflammation de bas grade peut accentuer certains troubles comme les bouffées de chaleur, la fatigue, les douleurs articulaires ou les troubles de l’humeur.

Pour la réduire :

À limiter :

  • Sucres rapides et cachés : viennoiseries, jus de fruits industriels, céréales du petit-déjeuner, snacks sucrés. Ils stimulent les pics d’insuline, ce qui entretient un climat inflammatoire et hormonal instable.
  • Gluten moderne (blé raffiné) et laits de vache industriels : souvent mal tolérés à cette période, ils peuvent provoquer des troubles digestifs et augmenter la perméabilité intestinale.
  • Acides gras pro-inflammatoires : huiles raffinées (tournesol, maïs, soja), fritures, plats préparés.
  • Charcuteries et viandes rouges en excès : riches en composés oxydants et en acide arachidonique, pro-inflammatoire.

À privilégier :

  • Légumes cuits, colorés et digestes : choisissez des légumes de saison, légèrement cuits à la vapeur douce ou mijotés avec des épices. Cela permet de préserver les nutriments tout en les rendant plus digestes, ce qui est essentiel lorsque Agni (le feu digestif) est affaibli.
    Pensez aux courges, betteraves, épinards, carottes, haricots verts, brocoli, patates douces…
  • Épices et aromates digestifs : en Ayurvéda, les épices ne sont pas seulement gustatives, elles ont une fonction thérapeutique, notamment pour soutenir la digestion, réduire les gaz, calmer l’inflammation et diminuer les toxines du corps.

Voici une sélection que j’ai réalisé pour vous :

  • Asa foetida (hing) : réduit les ballonnements, très utile pour les troubles digestifs en période de transition hormonale.
  • Cumin : soutient le foie et l’assimilation.
  • Fenouil : carminatif, antispasmodique, excellent en cas de digestion lente ou de syndrome prémenstruel.
  • Coriandre : rafraîchissante, diurétique douce, utile en cas de bouffées de chaleur.
  • Gingembre : stimulant du feu digestif (Agni), anti-nauséeux et anti-inflammatoire reconnu.
  • Menthe : rafraîchissante, aide à la digestion postprandiale.
  • Curry doux maison : mélange de plusieurs épices digestives, soutient l’immunité et la vitalité.
  • Trikatu (poivre noir, poivre long et gingembre sec) : puissant stimulant de la digestion, à utiliser ponctuellement ou sous supervision si vous avez un terrain inflammatoire actif.
  • Laits animaux de meilleure tolérance : en cas de tolérance digestive correcte, il est possible de consommer du lait cru de vache jersiaise, une race ancienne produisant un lait plus riche en bêta-caséine A2 (moins inflammatoire que le lait conventionnel issu des races Holstein ou Prim’Holstein).
     

Mon conseil :  Il doit être consommé cru, chaud et épicé (avec cardamome ou gingembre par exemple), en petite quantité, de préférence seul (sans fruits ni céréales), et idéalement en dehors des repas.

  • Graines riches en oméga-3 : les graines de lin moulues à froid, les graines de chia trempées ou les noix de Grenoble soutiennent la fluidité hormonale, réduisent l’inflammation et apportent des phytoœstrogènes naturels.
  • Antioxydants naturels : fruits rouges (myrtilles, cassis, mûres), herbes fraîches (basilic, persil, coriandre, menthe), huile d’olive vierge extra, thé vert ou infusion de tulsi (basilic sacré) pour apaiser le système nerveux.

2. Soutenir le foie, organe-clé de la régulation hormonale

Le foie joue un rôle essentiel dans le métabolisme des œstrogènes. Il filtre, dégrade et élimine les hormones en excès. Un foie surchargé peut donc contribuer à l’apparition de symptômes comme l’irritabilité, les troubles du cycle (en préménopause), ou encore les troubles digestifs.

  • Intégrez des aliments amers et dépuratifs : artichaut, radis noir, roquette, pissenlit, citron, choux, ail, oignon.
  • Pensez aux plantes hépatiques comme le romarin, le chardon-marie ou le curcuma, en tisanes ou en complémentation douce.

3. Consommer plus de bons gras, de fibres et de phytonutriments

Les acides gras de qualité sont indispensables à la fabrication des hormones stéroïdiennes (dont les œstrogènes), tandis que les fibres alimentaires favorisent l’élimination des excès hormonaux via les selles.

  • Ajoutez à vos repas des huiles végétales de première pression à froid (lin, noix, cameline, sésame) et des poissons gras (sardines, maquereaux, harengs).
  • Augmentez votre consommation de légumes, légumineuses et graines riches en fibres.
  • Misez sur les phytonutriments protecteurs : flavonoïdes (fruits rouges, cacao cru), caroténoïdes (carottes, patates douces), polyphénols (thé vert, herbes fraîches).

4. Intégrer des phytoœstrogènes : un soutien naturel

Les phytoœstrogènes sont des composés végétaux qui possèdent une structure chimique similaire à celle des œstrogènes humains. Sans les remplacer, ils peuvent se fixer sur certains récepteurs et moduler naturellement l’activité hormonale, notamment en cas de carence œstrogénique.

Où les trouver ?

  • Graines de lin moulues (à consommer fraîches pour éviter l’oxydation)
  • Produits à base de soja fermenté (miso, tempeh, natto)
  • Légumineuses : pois chiches, haricots, lentilles
  • Graines de sésame, noix, tofu bio
  • Légumes crucifères : brocoli, chou, navet, cresson

⚠️ En cas d’antécédents de pathologies hormonodépendantes, il est recommandé de consult

er un professionnel de santé avant d’introduire ces aliments de façon régulière.

L’usage des plantes médicinales pour accompagner la préménopause et la ménopause est une approche reconnue en phytothérapie comme en Ayurvéda. Certaines plantes agissent sur les symptômes vasomoteurs (bouffées de chaleur, sueurs nocturnes), d’autres sur l’équilibre nerveux, le cycle hormonal, la peau ou encore le sommeil.

Sauge officinale (Salvia officinalis)

Indications :

  • Bouffées de chaleur, sueurs nocturnes, transpiration excessive
  • Fatigue liée à l’hyperthermie nocturne
  • Irrégularités du cycle en préménopause

Propriétés : modulateur des récepteurs œstrogéniques, antiperspirant naturel, antioxydant.

Contre-indications :

  • Antécédents de cancers hormonodépendants (sein, ovaire, endomètre)
  • Traitement hormonal substitutif (THS)
  • Grossesse, allaitement
  • En cas d’hypertension ou d’épilepsie, usage sous supervision

🌿 Actée à grappes noires (Cimicifuga racemosa)

Indications :

  • Irritabilité, troubles de l’humeur, anxiété
  • Troubles du sommeil liés à la baisse des œstrogènes
  • Bouffées de chaleur modérées

Propriétés : action sur l’hypothalamus, modulateur hormonal indirect, sédatif léger.

Contre-indications :

  • Cancers hormonodépendants ou antécédents
  • Maladie hépatique (risque de toxicité hépatique rare mais documentée)
  • Grossesse et allaitement
  • Traitement hormonal ou anticoagulant : avis médical recommandé

Yam sauvage (Dioscorea villosa)

Indications :

  • Symptômes de déficit progestatif : tension mammaire, syndrome prémenstruel persistant
  • Aménorrhée en préménopause
  • Fatigue hormonale modérée

Propriétés : contient de la diosgénine, un précurseur des hormones stéroïdiennes (non hormonal en soi).

Contre-indications :

  • Pathologies hormonodépendantes (controverse persistante, prudence recommandée)
  • Grossesse, allaitement
  • Interaction possible avec contraceptifs hormonaux ou traitements hormonaux

Ashwagandha (Withania somnifera)

Indications :

  • Fatigue chronique, insomnie liée au stress
  • Anxiété, épuisement nerveux
  • Troubles de l’humeur, baisse de la libido

Propriétés : adaptogène ayurvédique, tonique nerveux, régulateur du cortisol, immunomodulant.

Contre-indications :

  • Hyperthyroïdie (stimule légèrement la thyroïde)
  • Grossesse (effet utérotonique)
  • Association prudente avec anxiolytiques ou antidépresseurs
  • En cas de troubles auto-immuns : avis médical conseillé

Rhodiola rosea

Indications :

  • Anxiété, troubles cognitifs, baisse de concentration
  • Fatigue nerveuse et physique
  • Déprime légère à modérée

Propriétés : adaptogène, stimulant doux du système nerveux central, améliore l’endurance mentale.

Contre-indications :

  • Troubles bipolaires ou schizophrénie (peut accentuer l’excitation mentale)
  • Grossesse, allaitement
  • Association avec antidépresseurs : avis médical requis

Griffonia simplicifolia

Indications :

  • Troubles du sommeil, insomnie
  • Troubles anxieux, compulsions alimentaires
  • Irritabilité prémenstruelle

Propriétés : riche en 5-HTP, précurseur naturel de la sérotonine.

Contre-indications :

  • Prise simultanée d’antidépresseurs (risque de syndrome sérotoninergique)
  • Grossesse, allaitement
  • Insuffisance rénale ou hépatique 

Jatamansi (Nardostachys jatamansi)

Indications :

  • Insomnie avec agitation mentale
  • Nervosité excessive, pensée en boucle
  • Stress chronique, palpitations

Propriétés : calmante puissante du système nerveux selon l’Ayurvéda, régulatrice de Vata dosha.

Contre-indications :

  • Hypotension marquée (effet légèrement hypotenseur)
  • Grossesse : déconseillée

Onagre (Oenothera biennis) & Bourrache (Borago officinalis)

Indications :

  • Sécheresse cutanée et vaginale
  • Douleurs mammaires (mastodynies)
  • Irritabilité prémenstruelle ou en préménopause

Propriétés : riches en GLA (acide gamma-linolénique), soutiennent la production de prostaglandines anti-inflammatoires.

Contre-indications :

  • Troubles de la coagulation, prise d’anticoagulants
  • Antécédents de crises d’épilepsie (surtout pour la bourrache)
  • Grossesse, sauf encadrement thérapeutique

Pendant la ménopause, les besoins en micronutriments augmentent. Les carences fréquentes (magnésium, vitamine D, oméga-3, etc.) peuvent aggraver les symptômes physiques et psychiques. Une micronutrition ciblée permet de restaurer l’équilibre du terrain biologique et de soutenir les systèmes clés : hormonal, nerveux, digestif et immunitaire.

 Magnésium, vitamines du groupe B, vitamine D

  • Magnésium : essentiel pour le système nerveux, la gestion du stress, la contraction musculaire et la récupération du sommeil. Préférez les formes bien assimilées (bisglycinate, citrate).
  • Vitamines B6, B9, B12 : soutiennent la production de neurotransmetteurs, l’équilibre hormonal et le métabolisme de l’homocystéine.
  • Vitamine D3 : régule l’immunité, participe à la minéralisation osseuse et influence positivement l’humeur. Elle est souvent déficiente après 45 ans.

Toujours réaliser un dosage sanguin avant une  complémentation ( car une surdosage peut être dangereux notamment pour la vitamine D)..

Oméga-3 (EPA/DHA)

Les oméga-3 sont des anti-inflammatoires naturels qui améliorent la plasticité neuronale, la stabilité de l’humeur et la gestion du poids. Ils soutiennent aussi la santé cardiovasculaire et la fonction cognitive, souvent affectées à cette période.
 

 À privilégier : huiles de poisson purifiées, algues, huile de Krill, petits poissons frais ou en sardine ( le poisson congelé après 6 mois contient beaucoup moins de DHA).

Probiotiques

L’axe intestin-hormones-cerveau est central en période de transition hormonale. Une flore intestinale équilibrée :

  • Améliore l’absorption des nutriments
  • Réduit l’inflammation digestive
  • Contribue à l’équilibre des œstrogènes via le estrobolome (ensemble des bactéries impliquées dans le métabolisme des œstrogènes)

Choisissez des souches spécifiques : Lactobacillus rhamnosus, Lactobacillus acidophilus, Bifidobacterium longum.

Compléments complexes ciblés : comment bien les choisir

Il existe de nombreux compléments “spécial ménopause”, souvent à base de plantes, de minéraux et de vitamines. Pour qu’ils soient efficaces, ils doivent répondre à vos symptômes dominants (bouffées de chaleur, fatigue, anxiété, sécheresse, prise de poids, etc.) et tenir compte de votre terrain (digestif, inflammatoire, nerveux…).

💡 Critères de choix :

  • Formules sans perturbateurs endocriniens ni excipients controversés
  • Dosages physiologiques et biodisponibles
  • Plantes certifiées (bio ou standardisées)
  • Avis personnalisé si vous êtes sous traitement hormonal, en post-cancer, ou en cas de pathologie chronique

Si la préménopause et la ménopause sont des processus naturels, elles peuvent aussi s’accompagner de déséquilibres importants nécessitant une évaluation médicale. L’objectif n’est pas d’opposer les approches, mais de les combiner intelligemment, pour vous offrir un accompagnement complet, individualisé et sécurisant.

Repérer les signaux qui nécessitent un avis médical

Certains symptômes méritent d’être explorés avec votre médecin ou votre gynécologue, pour écarter une cause sous-jacente ou envisager un traitement adapté :

  • Saignements abondants, prolongés ou irréguliers après 45 ans
  • Fatigue extrême, persistante malgré le repos
  • Perte de poids ou de poids inexpliquée
  • Douleurs pelviennes ou mammaires inhabituelles
  • Dépression sévère, idées noires, troubles de l’humeur invalidants
  • Bouffées de chaleur très fréquentes impactant la qualité de vie
  • Ostéopénie ou ostéoporose confirmée, antécédents de fracture

Un bilan sanguin (hormonal, thyroïdien, inflammatoire), une échographie ou une densitométrie osseuse peuvent être indiqués selon votre situation.

Complémentarité entre médecine naturelle et accompagnement hormonal

L’approche naturelle (Ayurvéda, phytothérapie, micronutrition, nutrition fonctionnelle, techniques de gestion du stress…) peut soulager un grand nombre de symptômes, notamment à un stade précoce ou modéré. Toutefois, dans certains cas, un traitement médical ou hormonal bien conduit peut s’avérer nécessaire et bénéfique.

Le traitement hormonal substitutif (THS) ou les traitements non hormonaux peuvent être envisagés, par exemple en cas de :

  • Troubles sévères du sommeil
  • Symptômes vasomoteurs très marqués
  • Risque avéré d’ostéoporose
  • Ménopause précoce ou chirurgicale

 Il ne s’agit pas de renoncer aux approches naturelles, mais de les intégrer dans une stratégie thérapeutique globale, adaptée à vos besoins spécifiques.

Trouver une écoute bienveillante et une approche qui vous correspond

Chaque femme vit sa ménopause de manière unique. L’essentiel est de trouver une approche qui respecte votre rythme, vos convictions, votre terrain et vos priorités.

  • Cherchez un praticien à l’écoute, formé à l’accompagnement des transitions hormonales, ouvert à la complémentarité entre médecine conventionnelle et médecines douces.
  • N’hésitez pas à poser toutes vos questions, à demander un deuxième avis, ou à faire appel à un thérapeute en Ayurvéda ou en micronutrition pour co-construire votre parcours de santé.

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  • Quelle plante choisir pour calmer les bouffées de chaleur ?

La sauge officinale (Salvia officinalis) est l’une des plantes les plus efficaces contre les bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes, grâce à son action sur les récepteurs œstrogéniques. Elle peut être utilisée en infusion ou sous forme d’extrait standardisé.

D’autres plantes peuvent être utiles :

Actée à grappes noires (Cimicifuga racemosa), notamment si les bouffées s’accompagnent d’irritabilité ou de troubles du sommeil.

Shatavari en Ayurvéda, une plante adaptogène et régénérante du système hormonal féminin.

⚠️ En cas d’antécédent de cancer hormonodépendant, l’usage de ces plantes doit être discuté avec un professionnel de santé.

  • Combien de temps faut-il pour ressentir les effets des solutions naturelles ?

Les plantes et compléments naturels agissent progressivement. En général :

  • Plantes adaptogènes et toniques hormonaux : premiers effets au bout de 3 à 4 semaines
  • Micronutriments (magnésium, vitamine D, oméga-3) : effets ressentis entre 2 et 6 mois, selon le niveau de carence initial
  • Changements alimentaires et hygiène de vie : les effets sont souvent perceptibles dès les premiers jours, mais s’installent de manière durable après 3 à 6 semaines

La régularité et la cohérence de l’ensemble des actions menées (alimentation, sommeil, gestion du stress, digestion…) sont les clés d’une amélioration durable.

  • Peut-on prendre plusieurs plantes ou compléments en même temps ?

Oui, si les synergies sont bien choisies et adaptées à votre terrain. C’est même souvent nécessaire pour agir sur les différents systèmes affectés (nerveux, digestif, hormonal, immunitaire).

Quelques règles à suivre :

  • Ne pas multiplier les plantes aux effets similaires, au risque de surdoser ou de créer des interactions.
  • Éviter les mélanges “tout-en-un” peu transparents.
  • Choisir des formules ciblées ou travailler avec un professionnel formé en phytothérapie, micronutrition ou Ayurvéda.
  • Faire des pauses régulières (ex. : 3 semaines sur 4, ou 2 mois avec arrêt d’une semaine) pour éviter l’accoutumance.
  • Est-ce que les solutions naturelles suffisent toujours ?

Non, pas toujours. Si les approches naturelles sont très efficaces en prévention ou pour des symptômes modérés à moyens, certaines situations nécessitent une prise en charge médicale :

  • Ménopause chirurgicale ou précoce
  • Ostéoporose avancée
  • Dépression sévère
  • Troubles métaboliques (diabète, thyroïde)
  • Bouffées de chaleur très invalidantes

 Dans ces cas, un traitement hormonal substitutif (THS) ou d’autres options thérapeutiques peuvent être envisagés, en complément d’une hygiène de vie naturelle. L’approche intégrative reste la plus bénéfique.

  • Quelle est la différence entre phytoestrogènes et hormones végétales ?

Les phytoœstrogènes sont des composés naturels présents dans certaines plantes (soja, lin, trèfle rouge, sésame…) qui imitent faiblement l’action des œstrogènes en se fixant sur les mêmes récepteurs. Ils peuvent moduler l’activité hormonale sans remplacer les hormones du corps.

Les hormones végétales (ou extraits hormonaux bio-identiques) sont, quant à elles, des molécules extraites ou synthétisées à partir de végétaux, mais identiques aux hormones humaines. Elles sont généralement utilisées en traitement hormonal substitutif sous supervision médicale.

Les phytoœstrogènes sont beaucoup plus doux et adaptés à une utilisation en autonomie ou en prévention.

  • Est-ce que l’alimentation seule peut suffire à faire la différence ?

L’alimentation est une base essentielle, mais rarement suffisante à elle seule en cas de déséquilibre hormonal installé. Elle permet de :

  • Réduire l’inflammation
  • Soutenir le foie et la digestion hormonale
  • Apporter des précurseurs hormonaux (bons gras, fibres, antioxydants)
  • Stabiliser le poids, la glycémie et l’énergie

Cependant, pour des résultats profonds et durables, l’alimentation doit être complétée par une approche globale : activité physique adaptée, sommeil réparateur, gestion du stress, phytothérapie et éventuellement complémentation micronutritionnelle.

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