Skip to main content

La ménopause marque une nouvelle étape dans la vie d’une femme, souvent accompagnée de changements hormonaux qui peuvent bousculer le quotidien. Parmi eux, la sécheresse vaginale à la ménopause est un symptôme courant, mais encore trop peu évoqué ( qui impacte la libido, le confort intime et donc le bien-être au quotidien).

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de la moitié des femmes ménopausées déclarent ressentir une gêne liée à la sécheresse intime. Et pourtant, peu en parlent. Une étude publiée dans le Journal of Women’s Health montre que près de 50 % des femmes ménopausées souffrent de sécheresse vaginale, mais seules 25 % consultent un professionnel de santé pour en discuter.

Si vous êtes en préménopause ou déjà ménopausée, vous êtes peut-être concernée vous aussi. Ce déséquilibre touche environ 20 % des femmes en préménopause (parfois dès 35 ans dans les cas précoces), et jusqu’à 60 % après la ménopause. Pour 1 femme sur 3, cette gêne devient suffisamment importante pour impacter la sexualité, l’image de soi, et la qualité de vie au quotidien.

Dans cet article, je vous expliquerais les causes  de la sécheresse vaginal et vous proposerais des remèdes naturels, validés par la science et inspirés de l’Ayurvéda

Il est important de comprendre les racines de la sécheresse vaginale afin de mieux l’accompagner, notamment lorsqu’elle survient à la ménopause.

 La sécheresse vaginale à la ménopause correspond à une insuffisance de lubrification naturelle au niveau des parois vaginales. Cela peut provoquer :

  • des irritations ou des brûlures,
  • une sensation de tiraillement,
  • des douleurs pendant les rapports (dyspareunie),
  • une plus grande sensibilité aux infections vaginales et urinaires.

Voici les raisons qui expliquent l’apparition de la sécheresse vaginale durant la ménopause :

1- Déclin des œstrogènes


Les œstrogènes jouent un rôle crucial dans le maintien de l’élasticité, de la lubrification et de l’acidité naturelle du vagin. Pendant la ménopause, les niveaux d’œstrogènes diminuent drastiquement. Cette baisse hormonale entraîne un amincissement des parois vaginales et une réduction de la sécrétion des glandes vaginales, ce qui provoque la sécheresse.

2- Atrophie vaginale (vaginite atrophique)

L’atrophie vaginale, également appelée vaginite atrophique, est une condition où les tissus vaginaux deviennent plus minces, secs et moins élastiques en raison du déclin des œstrogènes. Cette condition peut rendre les rapports sexuels douloureux et augmenter le risque d’infections vaginales et urinaires.

3- Modification du pH vaginal

Un pH légèrement acide est essentiel pour maintenir un environnement vaginal sain et empêcher la prolifération des bactéries et levures pathogènes. La diminution des œstrogènes modifie le pH vaginal, le rendant moins acide et donc moins protecteur, ce qui peut aussi contribuer à la sensation de sécheresse.

Il est important de distinguer une sécheresse vaginale passagère (due au stress, à certains traitements ou à des changements ponctuels) d’un trouble chronique, profondément lié aux changements hormonaux de la ménopause.

4- Réduction du flux sanguin :

Une bonne circulation sanguine est essentielle pour la santé des tissus vaginaux, assurant une oxygénation et une nutrition adéquates.

Avec l’âge, et particulièrement durant la ménopause, le flux sanguin vers la région pelvienne peut diminuer, contribuant à la sécheresse vaginale.

5- Facteurs aggravants non hormonaux


La sécheresse vaginale peut également être accentuée par :

  • Le stress chronique, qui perturbe la régulation hormonale et la circulation sanguine dans la zone pelvienne,
  • Le tabac, qui altère la vascularisation des tissus et accélère le vieillissement des muqueuses,
  • Certains traitements médicaux : C’est le cas des anti-aromatases, utilisés notamment dans les cancers du sein hormono-dépendants. En bloquant la production d’œstrogènes, ces médicaments provoquent un assèchement important des muqueuses, souvent accompagné de douleurs et d’inconfort intime. Il y a également les antidépresseurs, en particulier les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (ISRS) ou de la noradrénaline (IRSNa),  peuvent eux aussi perturber la lubrification naturelle. En agissant sur les neurotransmetteurs, ils peuvent réduire la libido, diminuer la sensibilité génitale et freiner les sécrétions vaginales, rendant les rapports inconfortables.

En cas de sécheresse vaginale à la ménopause, les médecins proposent le plus souvent des solutions locales pour soulager rapidement l’inconfort. 

Les lubrifiants, à utiliser ponctuellement lors des rapports, permettent de réduire les douleurs liées aux frottements. Les hydratants vaginaux, eux, s’utilisent régulièrement pour nourrir et assouplir les muqueuses.

Dans certains cas, des traitements à base d’œstrogènes locaux (sous forme de crèmes, d’ovules ou d’anneaux vaginaux) peuvent être prescrits pour compenser la baisse hormonale.

Cependant, ces traitements ne conviennent pas à toutes les femmes. En particulier, les œstrogènes sont généralement contre-indiqués en cas d’antécédents de cancer hormono-dépendant, ce qui limite leur utilisation. 

Par ailleurs, ces approches restent souvent centrées sur les symptômes, sans toujours prendre en compte les causes profondes du déséquilibre ni la globalité du vécu féminin à cette étape de vie.

Il peut donc être intéressant d’accompagner en parallèle ces inconforts par des solutions naturelles 

Voici quelques conseils que je vous partage pour diminuer la sécheresse vaginale durant la ménopause

1- Utiliser des huiles végétales

Les huiles végétales riches en acides gras essentiels peuvent aider à maintenir l’hydratation des tissus vaginaux. Parmi les plus bénéfiques, on trouve :

  • Huile d’onagre
  • Huile de bourrache
  • Huile d’argousier
  • Huile de coco

Comment les utiliser ?

En local  : Appliquez localement pour nourrir les muqueuses. appliquez quelques gouttes d’huile sur la zone intime, propre et sèche, en massant délicatement. 

Cure interne : Consommez sous forme de compléments alimentaires ou intégrez dans votre alimentation, en suivant les recommandations des fabricants.

2- Utiliser des probiotiques ciblés 

Les probiotiques jouent un rôle crucial dans la prévention et le traitement des vaginoses et vaginites mais aussi de la sécheresse vaginale, en rétablissant l’équilibre du microbiote vaginal. Ces bonnes bactéries, telles que Lactobacillus plantarum, Lactobacillus gasseri, et Lactobacillus rhamnosus, sont particulièrement efficaces pour maintenir un environnement vaginal sain.

Feminabiane de chez Pileje (que vous pouvez retrouver en pharmacie).

Ce combo très intéressant contient :

  • De la Vitamine B2
  • Lactobacillus gasseri LA806
  • Lactobacillus helveticus LA401
  • Lactiplantibacillus plantarum LA901
  • Utilisation : 1 à 2 gélules par jour, à avaler avec un grand verre d’eau. À prendre avant un repas

Une autre façon d’avoir une flore équilibrée est de réaliser la recette ayurvédique du Buttermilk !

Recette du buttermilk 

Le buttermilk appelé en sanskrit Takra repose sur un équilibre des éléments qui lui confère une grande facilité d’assimilation pour le corps.

Il est composé d’eau (contenue dans le yaourt et l’eau que l’on ajoute), de feu (représenté par les ferments du yaourt et les épices), de terre (contenue dans le lait du yaourt), d’air (représenté par le battement de la boisson). Le buttermilk stimule le feu digestif, les reins, le foie et la rate.

Il est diurétique, anti anémique et nettoyant (il diminue les toxines, apaise également les brûlures gastriques et les ulcères ainsi que les constipations).

Il agira comme probiotique naturel pour vous redonner un bon microbiote.

Je le donne en général sur 3 mois pour aider la muqueuse à se reconstituer et avoir des probiotiques à moindre coût (reconstituer une bonne flore prend du temps).

Pour cela je recommande d’utiliser des yaourts enrichis en probiotiques (marque K-Philus ou Gaborit) que vous trouverez en magasin bio.


Recette : Ajouter dans un saladier 1 yaourt nature de vache avec 3 fois son volume en eau, ajouter une pincée respective de poudre de feuilles de coriandre émincées, de poudre de fenouil, une pincée de curcuma en poudre et une petite pincée de poivre moulu. On peut ajouter de la cannelle qui permet de mieux digérer les produits laitiers. Enlever la mousse et dégustez  

Comment le prendre ? On le prend 1 fois par jour. On peut le consommer pendant le repas si le repas ne contient aucune protéine animale. Sinon avant le repas pour préparer la digestion (dans ce cas il faudra limiter la consommation d’eau pendant le repas au risque d’alourdir la digestion car l’Ayurvéda recommande seulement 1/3 de liquide pendant le repas).  On pourra aussi le consommer au goûter ou entre le petit-déjeuner et le repas du midi (jamais le soir pour ne pas alourdir le feu digestif) Ne jamais consommer froid ! le consommer à température ambiante On évitera la consommation de buttermilk en été (sauf s’il fait froid).

Attention à ne pas consommer si vous êtes intolérant au lactose ou à la caséine (particulièrement à la bêta-caséine A1).

3- Utiliser les plantes oestrogènes-like validées par la science

Certaines plantes possèdent des composés naturels appelés phyto-œstrogènes, capables de mimer l’action des œstrogènes dans le corps. Elles sont particulièrement intéressantes en période de ménopause, notamment en cas de sécheresse vaginale, car elles peuvent aider à restaurer l’équilibre hormonal en douceur, sans recours aux hormones de synthèse.

Parmi les plus étudiées, on retrouve :

  • Le trèfle rouge, riche en isoflavones, qui a montré des effets positifs sur les symptômes de la ménopause, notamment la sécheresse vaginale et les bouffées de chaleur.
  • Le soja, également riche en isoflavones, est l’un des phyto-œstrogènes les plus documentés. Plusieurs études cliniques (répertoriées sur PubMed) confirment son action bénéfique sur la lubrification vaginale et la densité osseuse.
  • Le yam sauvage, souvent utilisé dans les compléments “naturels pour la ménopause”, contient de la diosgénine, une molécule qui peut soutenir la production hormonale, même si ses effets œstrogène-like restent plus controversés.
  • Le shatavari, plante phare de l’Ayurvéda, est connue pour son action tonique et rééquilibrante sur le système hormonal féminin. Elle soutient les muqueuses et favorise l’hydratation naturelle.

Attention :  bien que naturelles, ces plantes ne sont pas sans effets. Elles sont déconseillées en cas d’antécédents de cancer hormono-dépendant, sauf avis médical. Il est donc essentiel de les utiliser avec discernement et accompagnement, surtout si vous suivez déjà un traitement hormonal ou médicamenteux.

Il est intéressant de savoir que certains micronutriments jouent un rôle clé lors de la ménopause dans le maintien de la souplesse et de l’hydratation des muqueuses. 

Un apport adapté peut réellement faire la différence sur le confort vaginal au quotidien.

  • La vitamine E : antioxydante puissante, elle protège les cellules des muqueuses et favorise leur régénération. Elle contribue à améliorer l’élasticité des tissus et peut être utilisée aussi bien par voie orale que locale.
  • Le zinc : indispensable à la cicatrisation et au renouvellement cellulaire, il soutient les tissus de la peau et des muqueuses. Il est également utile pour maintenir un bon équilibre hormonal.
  • Les oméga-3 : ces acides gras essentiels, présents dans les huiles de lin, de chanvre ou les poissons gras, participent à l’hydratation en profondeur des tissus et à la régulation des inflammations.
  • L’acide hyaluronique végétal : reconnu pour ses propriétés hydratantes, il agit comme une éponge en retenant l’eau dans les tissus. Utilisé en complément alimentaire ou en application locale, il aide à restaurer le confort des muqueuses sèches.

Éviter les douches vaginales et autres produits agressifs qui peuvent perturber l’équilibre naturel de la flore vaginale.

Ce que je vous  recommande : 

savon naturel comme avant
weleda savon intime

En Ayurvéda, la sécheresse vaginale à la ménopause est généralement le signe d’un excès de Vata, le dosha lié à l’air et à l’espace. Lorsqu’il est aggravé, Vata assèche les tissus, affaiblit la stabilité hormonale et perturbe la circulation des fluides vitaux. Pour rétablir l’équilibre, l’approche ayurvédique vise à nourrir en profondeur le tissu reproducteur féminin tout en apaisant Vata.

👉 Vous pouvez découvrir ici un guide des symptômes de la ménopause et les solutions naturelles en ayurvéda.

1-Le rituel du yoni steam (ou yoni spa)

Inspiré de l’Ayurvéda et des traditions féminines ancestrales, consiste à exposer doucement la zone intime à la vapeur d’une infusion de plantes médicinales. 

Ce bain de vapeur aide à détendre les tissus, réhydrater les muqueuses et rétablir la circulation locale. Il est particulièrement indiqué en cas de sécheresse, de stagnation ou de blocages énergétiques.

La muqueuse du vagin est assez perméable ce qui permet aux substances actives des plantes d’être absorbées dans le tissu de rakta qui est le sang. C’est la vapeur de l’eau qui permettra aux substances des plantes d’être transportées jusqu’au vagin avec douceur.

Pourquoi réaliser un Yoni steam ?

Ce soin permet d’offrir à la femme une connexion avec son cycle à tout âge, qui soit le plus doux et sain possible. En effet, ses actions sur le cycle sont multiples.

Il permet :

  • De réduire les douleurs menstruelles.
  • De réduire la sécheresse intime
  • De favoriser l’équilibre du PH du vagin
  • De réduire les ballonnements et les gaz.
  • D’éviter ou soigner la descente d’organes (en tonifiant le vagin).
  • D’améliorer la circulation du sang et l’oxygénation des cellules dans la région du vagin.
  • D’aider à déloger les toxines du vagin et donc à le purifier.
  • De favoriser la « guérison » en cas de blessures émotionnelles ou traumas sexuels, par exemple.
  • D’aider à la guérison de différentes problématiques gynécologiques (fibromes, kystes, prolapsus, endométriose).
  • Un meilleur entretien de la flore vaginale.
  • D’améliorer la libido de la femme.
  • De tonifier et améliorer la circulation sanguine pelvienne.
  • De relaxer les tensions du vagin.
  • De permettre un meilleur sommeil.
  • De réduire les pertes colorées ou odorantes.
  •  D’équilibrer l’émotionnel.

Ce soin est indiqué aux femmes de tout âge et c’est aussi sa beauté : accompagner la femme en agissant sur un panel de déséquilibres très large, des problématiques de menstruations en passant par ceux de l’après-grossesse et de la ménopause.

Les contre-indications du Yoni SPA

  • Ne pas réaliser pendant la grossesse car peut créer une fausse couche ou un accouchement prématuré.
  • À ne pas utiliser pendant les menstruations ou lors de saignements en dehors des règles.
  • Pas après une relation sexuelle si vous tentez de concevoir.
  • Si vous portez un stérilet.

2 – L’alimentation 

En Ayurvéda, Vata est le dosha associé à l’air et à l’espace. Il est sec, froid, léger, mobile et irrégulier par nature. À la ménopause, Vata a tendance à s’aggraver naturellement, ce qui peut entraîner divers déséquilibres, dont la sécheresse intime, la fatigue, l’insomnie, l’anxiété ou les douleurs articulaires. Pour contrebalancer ces effets, l’alimentation devient un pilier central.

L’objectif est de ramener chaleur, onctuosité, stabilité et nourrissement à tous les niveaux du corps.

Voici les grands principes alimentaires anti-Vata recommandés en cas de sécheresse intime :

Privilégier :

  • Les aliments chauds, cuits et faciles à digérer : soupes, bouillons, plats mijotés, kitchari, légumes vapeur ou rôtis.
  • Les bonnes graisses : huile de sésame, ghee (beurre clarifié), huile d’olive douce, huile de coco, pour nourrir les tissus en profondeur.
  • Les céréales complètes bien cuites : riz basmati, avoine, millet, quinoa, sous forme de porridge ou de galettes moelleuses.
  • Les légumineuses bien préparées (trempées, épicées, mixées) : lentilles corail, mung dal, pois chiches — en petite quantité et bien cuits pour éviter les ballonnements.
  • Les fruits et légumes doux : patate douce, carottes, courgettes, betteraves, pommes, poires, mangues, dattes, figues — de préférence cuits ou pochés.
  • Les épices réchauffantes et digestives : gingembre, cumin, cannelle, fenouil, cardamome, curcuma… Elles soutiennent agni (le feu digestif) et favorisent l’assimilation des nutriments.

 À éviter autant que possible :

  • Les aliments froids, crus, secs ou industriels, qui aggravent Vata : crudités, salades froides, smoothies glacés, aliments secs (pain grillé, crackers, barres de céréales), plats surgelés ou transformés.
  • Le café, l’alcool, les excitants, ainsi que les régimes restrictifs, qui affaiblissent le système nerveux et le feu digestif.
  • Les excès de vent, de stress ou d’irrégularité dans les repas : manger à heures fixes, dans le calme, en conscience, est essentiel pour apaiser Vata.

Mon conseil ayurvédique : commencer la journée par une tasse d’eau tiède ou une infusion de fenouil, et intégrer des rituels simples comme le lait d’or (golden milk) le soir, pour nourrir le corps et calmer le mental.

Vous souhaitez découvrir d’autres clés et équilibrer votre ménopause et votre préménopause ?

J’ai créé un atelier entièrement dédié à ce sujet qui a déjà été suivi par 500 femmes ! 

Mon atelier “Une préménopause et une ménopause sereines” vous apportera de nombreuses clés d’équilibres pour stabiliser votre terrain hormonal et connaître toutes les clés d’équilibre et de pleine santé ! 

Atelier menopause et prémenopause holistique 1
Atelier menopause et prémenopause holistique 2

VOIR L’ATELIER ICI

✅Les femmes en ménopause qui recherchent des solutions concrètes et naturelles

✅Les femmes en préménopause qui souhaitent préparer leur ménopause sereinement

✅Les professionnels de santé qui souhaitent accompagner les femmes traversant ces périodes

✅ Les femmes en ménopause précoce

✅Les femmes souhaitant anticiper leur préménopause et ménopause

La sécheresse intime à la ménopause est-elle normale ?

Oui, c’est un phénomène fréquent et tout à fait normal. Avec la chute des œstrogènes, les muqueuses vaginales deviennent plus fines, moins souples et moins lubrifiées. On estime que 50 à 60 % des femmes ménopausées en souffrent à des degrés divers. Cela ne veut pas dire que vous devez “faire avec” : des solutions naturelles et efficaces existent.

La sécheresse vaginale ménopause peut-elle disparaître naturellement ?

Chez certaines femmes, les symptômes peuvent s’atténuer spontanément avec le temps ou grâce à une bonne hygiène de vie. Cependant, sans soutien spécifique, la sécheresse tend à persister, voire à s’aggraver. Une approche naturelle – plantes, alimentation, Yoni spa, gestion du stress – peut aider à restaurer l’équilibre sans recourir systématiquement aux hormones de synthèse.

Quels sont les meilleurs remèdes naturels contre la sécheresse vaginale à la ménopause ?

Le stress chronique dérègle le système hormonal, fragilise les muqueuses et aggrave Vata selon l’Ayurvéda. Il peut réduire la lubrification naturelle et la sensibilité au plaisir. Prendre soin du système nerveux (repos, respiration, plantes adaptogènes, massages) est donc un pilier essentiel dans la gestion de la sécheresse intime.

Quel lien entre le stress et la sécheresse vaginale ?

Le stress chronique dérègle le système hormonal, fragilise les muqueuses et aggrave Vata selon l’Ayurvéda. Il peut réduire la lubrification naturelle et la sensibilité au plaisir. Prendre soin du système nerveux (repos, respiration, plantes adaptogènes, massages) est donc un pilier essentiel dans la gestion de la sécheresse intime.

Comment savoir si ma sécheresse vaginale est liée à la ménopause ou à un autre problème ?

Si la sécheresse est apparue progressivement autour de la quarantaine ou après l’arrêt des règles, il y a de fortes chances qu’elle soit liée à la ménopause. En revanche, si elle est soudaine, accompagnée de démangeaisons, de douleurs inhabituelles ou de pertes suspectes, mieux vaut consulter pour écarter une infection, un déséquilibre local ou un effet secondaire médicamenteux.

Puis-je utiliser des lubrifiants naturels au quotidien ?

Oui, à condition de choisir des produits doux, sans perturbateurs endocriniens ni substances irritantes. Certaines huiles végétales bio (comme l’huile de coco ou de calendula) peuvent être utilisées ponctuellement, mais il est recommandé d’opter pour des formulations spécifiques pour la zone intime, adaptées au pH vaginal. Pour un usage régulier, les hydratants vaginaux naturels sont une bonne option.

Leave a Reply