Oui, la sécheresse intime à la ménopause est fréquente et normale. Elle concerne près d’une femme sur deux après 50 ans. Ce phénomène est lié à la baisse des œstrogènes, qui provoque un amincissement des muqueuses vaginales, une perte d’élasticité et une diminution de la lubrification naturelle.
Cette sécheresse peut entraîner de l’inconfort, des démangeaisons, des sensations de brûlure, voire des douleurs pendant les rapports. Elle peut aussi augmenter le risque d’irritations ou d’infections urinaires. L’intensité varie selon les femmes et peut évoluer avec le temps.
Il existe des solutions simples et efficaces : lubrifiants, gels hydratants, ovules à base d’acide hyaluronique ou de plantes, et si besoin, des traitements hormonaux locaux prescrits par un médecin. Une bonne hydratation, une alimentation adaptée et le maintien d’une vie intime, même non sexuelle, favorisent aussi le confort vaginal.
Ce symptôme est courant mais souvent passé sous silence. Il mérite pourtant une prise en charge adaptée pour préserver la qualité de vie et le bien-être corporel.
