La sécheresse vaginale liée à la ménopause peut s’atténuer, mais elle ne disparaît pas toujours complètement sans intervention. Elle est principalement due à la baisse des œstrogènes, qui modifie durablement la structure et l’hydratation des muqueuses. Chez certaines femmes, une bonne hygiène de vie, une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et le maintien d’une vie intime peuvent limiter les symptômes.
L’hydratation quotidienne, l’usage d’huiles végétales douces (comme le calendula ou l’huile de coco) et certaines plantes (shatavari, onagre) peuvent améliorer le confort naturel. La pratique régulière de massages ou d’exercices de tonification du périnée stimule aussi la circulation locale.
Cependant, dans bien des cas, la sécheresse persiste si elle n’est pas accompagnée, surtout plusieurs années après l’arrêt des règles. Des solutions naturelles permettent un bon soutien, mais un traitement local à base d’œstrogènes faiblement dosé peut être nécessaire pour restaurer l’élasticité et la lubrification des tissus.
Chaque corps réagit différemment : certaines femmes retrouvent un confort satisfaisant naturellement, d’autres auront besoin d’un soutien ciblé. L’important est d’agir tôt pour éviter une installation durable de l’inconfort.
