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Et voilà le glas du départ a retenti… Ce vendredi 7 avril 2017, pour la dernière fois, je passe le portique de mon entreprise pour rejoindre la sortie du bâtiment dans lequel je travaillais depuis quelques mois.

Je laisse derrière ma vie de salarié et mes interrogations concernant le moment où j’allais passer à l’action.

J’ai beaucoup cogité avant de passer à l’acte mais finalement après un rendez-vous pris avec moi-même mon équipe intérieure a décidé que c’était le bon moment et ma volonté de partir s’est moulée dans du fer en acier,  faisant rouler-bouler les peurs sous-jacentes d’une nouvelle vie.

Oui car cette nouvelle vie est une reconsidération totale de mon rythme de vie qui va être ponctuée de nouvelles habitudes à prendre : moins d’argent, plus de temps, une meilleure énergie, plein de projets à concrétiser…

Je te raconte tout dans mon nouvel article, suis-moi  🙂

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Le déclic de mon départ 

-“Oh non je ne tiendrais jamais une année comme ça ! Et puis je ne veux plus jamais de CDI ! C’est le Contrat de Dépression Instantané pour moi !

-“Mais tu es folle ! Tu ne vas tout de même pas quitter ton CDI sans rien derrière ? Il y en a plein qui voudraient avoir un CDI et toi tu ne rêves que d’une chose, tout quitter, c’est le monde à l’envers !”

-“Le bonheur ne tient pas à un CDI, je suis heureuse d’avoir un salaire à la fin du mois mais je le paie plus cher en étant aigrie, prisonnière d’un quotidien subit. J’ai compris que je pouvais payer très cher les choses sans dépenser un centime en ressentant justement ce genre de fiel. La sécurité de ce soit disant CDI est une chimère, et là je suis en train de me déposséder de l’intérieur… je veux être riche d’une autre manière, en créant, en partageant et en me laissant la chance de tout recommencer à mon image !”

Cela fait plusieurs mois que je ne rêvais que d’une seule chose : Trouver la force et le courage de prendre mon quotidien en main et rentrer chez moi sans avoir à revenir au boulot et ce définitivement.

Si tu as lu mon article sur mon changement de vie tu as du comprendre que mon départ se préparait en coulisse. J’attendais juste le moment pour passer à l’action (enfin du moins c’est ce que je pensais).

J’étais d’ailleurs parti du principe que quitter mon travail en fin d’année afin de me laisser du temps et me permettre d’épargner l’argent nécessaire pour mon projet était un bon compromis (sauf que on en a jamais assez !). Grand mal m’en a pris de vouloir attendre tout ce temps ! La vie n’aime pas que l’on tourne en rond (on a qu’une seule et précieuse vie et pas de bouton “je reprends depuis le début”).

Si je dresse la rétrospective  depuis le moment où j’ai décidé de partir, je me rends aisément compte qu’elle m’a constamment poussé à m’en aller vers une autre vie. Elle m’envoyait des signaux avec une régularité incroyable (“si tu ne saisis pas ce signal, tiens tu t’en prendras deux dans la tronche d’un coup, ça te remettra les neurones en place ma grande !”)

Par exemple j’ai été enlevé d’une mission qui me laissait initialement le temps nécessaire pour avancer dans ma formation d’ayurvéda. J’avais des horaires géniaux (9h30-17h00) et pas trop de stress. Mais mon manager a changé et la nouvelle personne en charge m’a remercié car elle n’avait plus assez de budget sur la mission. Du coup les commerciaux IT se sont jetés sur moi comme un vrai morceau de viande (je les compare souvent à des vautours qui rodent autour de leur proie) et m’ont positionné sur une mission ne me laissant aucune latitude.

Je finissais mes journées plus tard, j’avais 3h20 de transport par jour et plus aucune énergie une fois arrivée chez moi pour appendre mes cours…  D’autant plus que dans les transports avec toute l’agitation et les changements de ligne (transi-lien, métro, bus) je n’arrivais plus à assimiler mes cours, j’ai donc abandonné l’idée d’apprendre dans le train et me suis résignée à perdre mon temps !

La mission n’avait par ailleurs aucun rapport de prêt ou de loin avec mes compétences et m’enquiquinait au plus haut grade de l’enquiquinement !

Un choix cornélien 

J’étais résolument frustrée, énervée et dégoûtée car je n’avançais plus. J’étais un robot qui se levait , qui allait travailler puis qui rentrait … je ne vivais plus vraiment et j’avais la trouille de changer de vie qui venait me chatouiller le mental ! J’étais prisonnière d’un choix à faire : le temps ou l’argent !
Il fallait que je réfléchisse et que je pèse le pour et le contre de quitter mon CDI. 
Les raisons de mon choix (1)

Ma réflexion face au choix de quitter mon CDI

Quelque part dans mon esprit, l’argent c’était le prix à payer pour empocher mon salaire de cadre qui m’assurait mon confort de vie et ma sécurité psycho-financière… Je ne me rendais pas compte que je gâchais un temps précieux, un temps et une énergie qui était donnée contre un salaire… J’avais un salaire confortable ok mais pour quoi faire au final si ne pouvais pas avancer dans mes projets ? Etais-je vraiment dans une sécurité que je m’évertuais à conserver au prix de mon bonheur ?

Plus les journées passaient plus je n’en pouvais plus d’être derrière mon ordinateur, à empocher mon salaire (comme on gaverait une oie) et à repartir chez moi le cerveau vidé par ma journée de non-sens… et voir le temps passer sans avancer.

Il me fallait agir mais, je n’étais pas prête…

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La goutte d’eau qui a fait déborder mon vase intérieur  

Un soir, je suis tout simplement rentrée chez moi après une énième journée de travail lacunaire, mais en pleurant de tout ce dont j’étais capable, j’ai du pleurer 4h00 non-stop jusqu’à ce que je n’ai plus la force de faire sortir une seule larme de mes yeux. Ce soir-là je ne me suis pas reconnue, j’ai eu peur de moi, car je n’avais plus aucun contrôle... Je ne me supportais plus, impossible de me raisonner, j’étais comme en dehors de mon esprit… Il a fallu de longues heures à mon esprit avant de retrouver la paix et la sérénité. Ce soir-là j’ai compris que j’avais atteint ma limite et que je ne pouvais plus me laisser comme ça, qu’il me fallait passer à l’action constructive !

Mon mental a bien évidemment essayé de me détourner de cette intention, il me suppliait de rester encore quelques mois “Attends Sophie ça serait chouette d’économiser encore quelques mois, on ne sait jamais si tu galères tu seras contente d’avoir cet argent, et puis attend encore d’avancer dans ta formation comme ça tu seras sûre … non ne fait pas ça tu vas amèrement le regretter, un CDI c’est précieeeeeeeuuuuuuux  !!!!”
Oh je ne te raconte pas les engueulades que j’ai eues avec mon mental, mais je ne l’ai pas laissé gagner cette fois-ci !  J’ai appelé mon RH pour libérer mes chaînes salariales, j’étais enfin passé à l’acte !

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Comment est ma nouvelle vie ?

Pour commencer c’est encore tout frais c’est certain mais je peux te dire que je revis, j’ai enfin les poumons remplis d’air, le sourire ne quitte plus mes lèvres, d’ailleurs c’est fou comme les gens le sentent et viennent me parler comme si j’irradiais le bonheur et de belles ondes de liberté et d’épanouissement ! Je me fais accoster en faisant mes courses, en marchant, en étant dans les transports… c’est dingue à quel point les bonnes ondes sont communicatives !

 Je me sens bien car je suis tout simplement alignée avec mon choix… mais je ne te cache pas que j’ai quand même des moments de fortes adrénaline avec des petits passages mentaux ou la peur me tenaille un peu. Mais ça s’estompe rapidement quand je pense à tout ce que je souhaite créer et mettre en place dans ma nouvelle vie.

S’instaurer une rigueur de travail 

Mon premier lundi de liberté je l’ai un peu vécu comme une évadée de prison, je ne savais plus comment meubler ma journée tellement elle m’appartenais, mon rythme de salarié ne peut s’effacer rapidement, il me faut trouver de nouveaux repères, de nouvelles organisations de vie… tout doucement je me rode. Le plus dur finalement c’est d’apprendre à se découvrir… apprendre à s’entendre avec soi et à s’obéir.

Comme je suis encore dans mes études d’ayurvéda, je souhaite avancer chaque jour dans mon apprentissage. Du coup je me lève tous les matins avec des objectifs et je me dois de les tenir coûte que coûte pour être rigoureuse et pouvoir compter sur moi-même ! Si je ne le fais pas je me déçois tellement que ça m’énerve. Ce n’est pas très bon pour ma relation avec moi-même donc je m’obéis 🙂 ( ça fait bizarre dit comme ça mais c’est pourtant la vérité)

Je ne veux surtout pas tomber dans le piège de l’oisiveté et me faire happer par l’illusion de la liberté totale. Il faut travailler dur pour obtenir ce que l’on veut et j’apprends à m’auto-discipliner, mon chef c’est moi et quel délice de ressentir que l’on repose sur ses forces et ses faiblesses 🙂

Consommer différemment pour vivre de sa passion

J’ai amputé mon salaire de presque la moitié puisque je vais être au chômage. Fini les primes, le CE, un salaire tout chaud qui tombe chaque fin de mois, fini les tickets restaurants…

Ça m’a bien foutu la trouille car je n’ai jamais été au chômage de ma vie. J’ai donc vu cela comme une formidable opportunité de reconsidérer ma façon de consommer.

welcome (2)
 

Mon mode de consommation est beaucoup plus sain ! Bon ce n’est pas facile tous les jours car quand je passe devant des boutiques forcément je vais être tenté par une bonne odeur, ou un joli vêtement mais je me dis que mes objectifs sont plus importants et que je dois garder mon argent pour les réaliser : faire des formations, acheter mes soins, mon équipement, faire des voyages (le seul poste de dépense que je m’autoriserais d’ailleurs car c’est pour moi aussi important que l’air que je respire)

D’ailleurs j’ai prévu de partir 3 semaines dans le Kérala faire un panchakarma en février 2018,  partir 1 mois et demi voire 2, vadrouiller entre la Thaïlande, la Malaisie et le Laos, peut être aussi le Sri Lanka). Les voyages font parti de mon évolution personnelle et c’est pour moi un meilleur placement que les achats superflus qui me pollue !

Bref la vie me tend les bras et je compte bien l’enlacer 🙂

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Se faire confiance et ne pas écouter ses peurs !

Le saut dans le vide fait peur, on ne sait pas vraiment ce que l’on va y trouver, des galères ? des moments de bonheur ? Lâcher prise sur l’inconnu est difficile pour notre mental et pourtant c’est derrière cet acte que se trouve le plein épanouissement : être dans la confiance de la vie ouvre tellement de portes.

C’est ce que je me suis dit pour trouver le courage de surmonter ma peur et avancer vers mon bonheur.

 Je vis maintenant au Carpe Diem et je ne me pose plus 50 000 questions. J’avance droit devant Straigt to the point” !

Despite the forecast,live like it's (1)

Sophie a peur de quitter son CDI … son mental la freine !

Moins de sous mais moins de dépenses

Alors oui j’ai moins d’argent, je vais peut être un peu plus galérer lors de mes fins de mois mais au final pas tant que cela car mes besoins diminuent considérablement étant donné ma nouvelle façon de consommer.

Je stresse moins et dépense moins : le bonheur !

Je ne suis plus dans une sécurité illusoire

Avoir un CDI c’est THE sécurité pour bon nombre d’entre nous. On se dit que l’on aura la paix et de quoi répondre aux pièges des factures à payer, des prêts à rembourser, d’un train  de vie à mener pour montrer aux autres que l’on a réussi dans la vie … bref on n’est pas du tout libre en fait…

Je me suis rendu compte que mon emploi ne me donnait aucune sécurité, celle-ci était une simple imagination de mon esprit. J’étais en fait prisonnière de besoins constants d’achats parce que j’avais mon salaire à la fin du mois. Mes besoins ne cessaient de croître et mes dépenses avec !

J’avais toujours besoin du dernier gadget, d’aller à l’endroit à la mode, d’aller voir le dernier film en vogue, de m’acheter des vêtements à la mode … bref être là où l’on m’attendais…

J’étais dans l’insécurité car ma vie passait sans que je fasse ce dont j’avais vraiment envie, je n’apprenais rien qui me passionne, je dépendais d’éléments extérieurs pour être épanouie car je ne pouvais pas développer mon intérieur comme je l’entendais. Au fond j’étais malheureuse, frustrée, je développais même des maux dans mon corps.


 Tu peux aller lire mon article au sujet du du corps contorsionné par la société 

Alors que là contre toute attente, je ne me suis jamais autant sentie en sécurité ! Pourquoi ? Car je suis libre de faire ce que je veux et de m’appliquer à travailler sur ce que j’aime ! Je ne subis pas de stress extérieur ! Il y en aura mais ils seront assumés car choisis et ça fait toute la différence !

J’ai tellement pesé le pour et le contre, que ma décision d’avoir tout quitté me donne un bon stress : celui de foncer encore plus loin, plus vite et plus haut !

La peur ne m’handicape pas du tout, je la sublime pour en faire un moteur quotidien.

Je sais que quand on est sur son chemin de vie les choses sont facilitées d’ailleurs c’est une bonne manière de savoir si on arpente le bon chemin pour soi… et la j’ai bien l’impression que ça soit le cas car j’ai eu des facilitateurs et j’en remercie le ciel 🙂

Finalement l’important est de s’écouter et d’accompagner nos petites fleurs qui ne cherchent qu’une seule chose : éclore sous le soleil de l’épanouissement !
Voici la vidéo où je t’explique tout :

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Et toi ? As-tu tout quitté pour réaliser tes rêves ou souhaiterais-tu le faire ? Comment le vis-tu ? N’hésite pas à partager ton retour en commentaire ou bien sur ma page Facebook. 

Cela m’intéresserait beaucoup !

Bisous Vert <3

36 Comments

  • Coucou, bravo pour ce beau pas vers ton rêve!
    Je suis en pleine réflexion et négociation avec mon mental aussi pour quitter mon CDI.
    D’ailleurs je me demande si je dois préciser mon rêve avant de quitter mon CDI ? 🙂 Ou faut-il juste prendre le début du chemin sans vraiment savoir où il va 🙂
    Merci pour ton partage!

    • Coucou Caroline, merci beaucoup pour votre retour cela me fait toujours très plaisir 🙂

      Alors pour vous répondre loin de moi l’envie de vous influencer mais si je pouvais me permettre un conseil, il serait de plutôt décanter votre projet pour que une fois votre envie de projet arrêtée, vous puisiez mettre votre temps à profit au maximum et foncer 🙂

      Au plaisir,

      Sophie

  • So' dit :

    Je suis en totale admiration devant ton choix qui me semble incroyablement courageux et merveilleux !
    Ça donne envie ! Reste à trouver un projet qui me permettra de faire de même 🙂
    Merci pour ton partage et je te souhaite plein de bonheur sur ton nouveau chemin !
    So

  • Elea dit :

    Hello !
    J’ai fait pareil dans un sens. J’ai quitté mon CDI à la sncf pour reprendre des études et faire ce que j’aime.
    Comme tu le dis, faut expliquer la démarche aux proches qui ne comprennent pas pourquoi tu lâches un boulot Bien planqué comme j’avais… ????
    J’ai juste privilégié ma santé et mon bien-être avant tout. J’aurai terminé sous un train vu comment c’était parti. Car c’est loin d’être une “famille” comme la plupart se plaisent à dire. ????
    Qu’importe. Je valide mes examens les uns après les autres et je n’ai jamais été aussi Bien Avec moi-même. ????????????

  • anne dit :

    En pleine reflexion aussi. Si j’avais l’assurance de toucher le chômage en démissionnât, je sauterai le pas tout de suite, mais comme mes employeurs ne sont pas du genre a accepter une nego… Je suis un peu coincée ☹ .
    Je ne désespère pas de trouver une solution rapidement pour ne plus

    • Peut être pourrais tu trouver un CDD ou de l’intérim pour 4 mois ? c’était une solution que j’envisageais pour avoir mon chômage… il faut réaliser un contrat de 91 jours après une démission pour y prétendre… Courage il y a toujours des solutions !

  • J’ai sauté le pas il y a 2 ans pour partir vivre une belle expérience en Norvège. Je raconte pourquoi j’ai quitté mon CDI sur mon blog (dans la catégorie “mes digressions” si ça ‘intéresse), tout comme toi. Nous ne sommes plus seul(e)s à envoyer bouler le CDI et ça, c’est rassurant 🙂

    • La Norvège ? Whouhhhh c’est un sacré et beau changement de vie ! Je vais aller lire ton article de ce pas ! Bravo ! Effectivement nous ne sommes plus seules, la sécurité et l’argent sont totalement remis en question pour l’écoute de soi et l’aventure de la vie 🙂

  • Heaven dit :

    Je suis en trai. De quitter mon cdi aussi j ai envoye une demande de rupture conventionnelle normalement elle est acceptée. De toute façon ma remplaçante est trouvé fin juin je quiitte mon cdi pour de nouvelles aventures

  • Hello
    C’est un très bel article, cela fait bientôt 3 ans que je suis en CDI et 3 ans que j’ai l’impression d’être sur des montagnes russes entre bien être et dépression.
    De mon côté j’en suis à me demander quoi faire, quitter mon CDI ne me fait pas peur, mais il me faut un projet à côté !
    En tout cas ton article me donne beaucoup d’inspiration merci 🙂

    • Merci beaucoup pour ton message 🙂 Les montagnes russes j’ai bien connu c’est le signe de l’avant changement … le mental pousse, tâtonne, cherche … tu es sur la voie du changement et de l’introspection et un jour ça sera clair comme de l’eau de roche en ce qui concerne ton projet…. peut être pourrais tu commencer par éclaircir ce que tu aimes faire et aime vivre vs ce que tu ne veux surtout pas faire et vivre ? J’avais commencé comme ça pour ma part et ça m’avais bien aidé !

      🙂

  • Bastien dit :

    J’étais à peu près dans la même situation que toi, j’ai tout quitté il y a deux mois et je rejoins tout ce que tu as pu citer. Bravo pour ton article très bien écrit.
    Good continuation 😉

  • Un grand merci Bastien pour ton message qui me fait plaisir ! Bravo pour ton changement de vie récent ! Il ne me reste plus qu’à te souhaiter plein de pêche et de profiter de ton bonheur à fond !

  • Julie dit :

    Un grand merci Sophie pour cet article, je me suis beaucoup reconnue à travers tes lignes. Nous avons le même âge et à peu pres prèsle même parcours (mais moi en marketing). Personnellement je suis actuellement en poste en CDI, ca ne me plaît pas du tout et je réalise que j’ai envie de faire une activité qui me plaît vraiment. Mais pas évident de se lancer et de trouver sa voie aussi^^

  • Isa dit :

    Merci beaucoup pour ce très beau partage ! Quel beau message ???? Je dois t’avouer que ton parcours Le parle beaucoup car j’ai abandonné en début d’année mon boulot de fonctionnaire (oui oui!) pour vivre de mes passions: yoga, alimentation et naturopathie ! Depuis je réalise que Le plus dur c’est de continuer à garder l’énergie du départ face aux tracas quotidiens. Mais comme tu dis, on avance tellement plus vite! Ces 5 mois m’ont appris énormément, m’ont fait mûrir comme jamais. Je me lève chaque matin avec une envie de vivre, d’apprendre et de partager énorme! Je travaille comme une folle sans avoir l’impression de travailler. Donc certes c’est un sacré saut dans le vide…mais qui rempli totalement ! Merci encore pour ce magnifique article.

    • Bonjour, et merci pour ton commentaire 🙂 bravo pour le courage que tu as de réaliser tes rêves, tu soulèves la une problématique à laquelle je suis confrontée très fréquemment : Cet espèce d’ambivalence entre la liberté que l’on a à se réaliser et à voir toutes les possibilités qui s’ouvrent à soi et en même la difficulté à ne reposer que sur soi ! A se mobiliser chaque jour pour avancer car tout repose sur nos propres épaules ! C’est très enrichissant mais empreint
      aussi de difficultés qui nous font grandir au fur et à mesure !

      Belles ondes à toi

      Sophie

  • Salut, j’ai adoré ton article qui me parle beaucoup. Mon homme et moi sommes dans la même démarche mais aillant deux enfants et un emprunt maison (que nous vendons d’ailleurs) ce n’est pas évident. Comment as tu quitté ton emploi? Rupture conventionnelle? Connais tu d’autres solutions pour partir et avoir les assédics?
    Je suis dans une démarche zéro déchet depuis 6 mois et j’ai un blog où je partage mes avancées si ça t’intéresse : https://terre-agir.com/2017/02/23/fabriquer-un-sac-avec-un-vieux-tee-shirt/
    Je vais m’inscrire sur ton blog ou ton facebook pour suivre la suite de tes aventures. A bientôt. Amélie

  • Sandrine dit :

    Bravo ! J’ai commis l’erreur de m’entêter dans un CDI qui m’a rendu malade… Je me suis laissée envahir par mes peurs et celles que mon entourage me transmettait…. Il m’a fallu plus d’un an pour remonter la pente sans pouvoir me projeter sur autre chose…

  • Nadine dit :

    Bonjour. En te lisant, je me suis reconnue 5 ans plus tôt ;-). Je me permets de t’envoyer un petit message pour te dire que 5 ans plus tard, je n’ai toujours pas de CDI et je n’ai JAMAIS regretté ma décision.
    J’ai voyagé pendant 2 ans ( en trouvant des petits boulots alimentaires),j’ai eu 2 petits garçons que j’ai le plaisir de voir grandir tous les jours, mon mari et moi avons acheté une vieille maison (presqu’en ruine) que nous avons retapé avec les moyens du bords (et surtout grace au temps dont je disposais).., nous avons un petit potager, des poules…
    Nous vivons modestement mais nous sommes vraiment heureux!
    Alors, BRAVO! Loin de moi l’idée de faire de mon cas une généralité mais en ce qui me concerne, quitter mon CDI a été la meilleure des choses que j’ai eu le courage de faire!
    Bravo et surtout garde confiance!

  • RABACHE dit :

    Bonjour Sophie,
    C est Sabrina ta cousine qui m a parlé de ton blog (elle bosse chez Bouygues comme moi). Je viens de parcourir un peu ton blog depuis la salle d attente du dermatho lol Et te lire m aide beaucoup car je suis moi meme en pleine reflexion sur la suite à donner à ma vie .. Mon boulot comme toi meme s il apporte la sécurité ne me satsifait plus comme avant, j ai l impression de stagner et plus grd chose professionnellement ne m intéresse .. Tu m inspires beaucoup meme si ça ne fait que 10 min que je decouvre ton blog 😉 Tu as eu le courage de sauter le pas bravo ! Mes reflexions et mes peurs sont un peu les tiennes sauf que je n ai pas encore trouvé ma voie : je sais que j aime prendre soin des autres et que l empathie, le partage et le bien être sont des thèmes et valeurs qui me sont chères .. Reste à dejà chercher, creuser et trouver son chemin. J aimerais bcp echanger avec toi sur ton cheminement, tes reflexions et evolutions. Cela pourrait sans douter m aider .. Bravo en tout cas je vais continuer à parcourir avec bcp d attention ton blog, on sent enormement d energie et d enthousiasme en toi ça fait vraiment plaisir et c est tres inspirant. Au plaisir de te lire. Fabrice

  • Fabrice dit :

    Ah oui et l Inde .. Pays merveilleux .. De magnifiques souvenirs .. Dejà hâte de lire tes aventures l annee prochaine ^^

  • charlotte dit :

    Hello Sophie! En lisant ton article ça me conforte dans l’idée que je fais le bon choix, je donne ma démission dans 3 jours. Comment as tu rebondis financièrement après ta démission? Je suis en train de monter un projet mais je sais que dans les premiers mois ce n’est pas ça qui me fera payer mon loyer à Paris. Merci d’avance pour ta réponse! Belle soirée! 🙂

  • Fragola dit :

    Bonjour,

    Je viens de donner ma lettre pour une rupture conventionnelle (je ne sais pas encore si elle sera acceptée) alors que je détenais le Graal du CDI…depuis 4ans 1/2
    la direction n’a rien vu venir, faut dire aussi, que je n’ai jamais passé un seul entretien annuel, et que les perspectives d’évolution sont proches de zéro, alors qu’il me reste 20 ans (minimum) à bosser.
    J’ajoute aussi que je suis abonnée 2x semaine au kiné et très souvent à l’ostéo pour essayer de tenir le cou(p)…le corps tire la sonnette d’alarme, soit pour que je change vis à vis de ce job soit pour que je change de job!
    Mais étant de nature émotive, je ne supporte plus l’aspect principal de mon métier, ça me stresse beaucoup trop, j’ai pris des cheveux blancs, je suis angoissée et j’ai fait un burn out l’an dernier.
    J’ai donc pris une coach pour m’aider, mais malgré tout, ce n’est pas si rose, il ne faut pas se mentir.
    Surtout pour moi, qui suis de nature angoissée, et qui vit seule avec un crédit immobilier sur le dos et sans projets précis.

    Déjà 2 nuits que je fais des rêves où mon inconscient me met en garde en disant que je fais “une erreur” que je me trompe de chemin…
    En tout cas, la perspective de me retrouver au chômage m’angoisse (salaire divisé par 2) et surtout, celle de rester enfermée chez moi , voire à mentir à la famille qui ne comprendra jamais mon choix.

    Voilà où j’en suis aujourd’hui, quitter la “sécurité” (qui m’étouffait) n’est pas si simple,surtout quand on doit s’assumer financièrement, et se retrouver soi, c’est bien beau mais ça ne nourrit pas forcément non plus.
    Surtout que j’ai 3 exemples récents autour de moi, 2 collègues et 1 copine qui ont plaqué leur CDI pour se retrouver sur 2 postes encore pires et 1 autre qui a plaqué son nouveau poste au bout de 2 mois pour repartir en formation.
    Non, le changement n’est pas un long fleuve tranquille, et surtout, il prend des formes parfois inattendues, qu’on n’avait pas envisagées au départ…Le secret est donc d’arriver à lâcher prise également.
    Je reviendrai, avec j’espère, de nouvelles infos et plus d’entrain, mais je tenais à faire partager mon témoignage pour dire que oui; il faut du courage et de la détermination, qu’il faut résister aux peurs (les siennes et celles des autres).
    @bientôt 🙂
    ,

  • fragola dit :

    ça y est ma demande de RC est acceptée
    je reviendrai pour vous dire la suite de mes aventures
    après être passée par le syndrome de Stockholm, je me sens enfin libérée, et libre
    même si je ne sais pas ce que je vais faire ensuite
    je garde confiance, je m’intéresse à l’ayurveda de plus en plus , et je pense me mettre au yoga en Septembre….
    en étant plus alignée, et plus authentique, j’espère donc trouver qq chose qui me correspondra enfin.

  • Anne dit :

    Bonjour à toutes et tous,

    Un immense merci pour ton article Sophie et pour vos témoignages.

    Ce matin, j’ai prié pour recevoir un signe. Et vous voilà ????

    J’ai l’envie ardente de quitter mon CDI depuis des mois mais je tourne autour du pot. Ma décision est prise mais je traîne et bloque à cause de ma peur de manquer.

    Vous me réconfortez vraiment dans mon choix. Comment avez-vous accès au chômage alors que c’est vous qui donnez votre démission ?

    Belle soirée

  • molly dit :

    Bonjour bravo vous etes enfin libre !

    Apres 10 ans de cdi et diplomee ingenieure dans l industre metallurgique, et 70h par semaine j ai fais un burnout.
    Il y a un an j ai change de secteur professionnel (le pharmaceutique) en decidant de travailler uniquement en interim
    Resultat je choisie mes missions car jai peu de concurrents elles sont a 35h et je suis mieux payee. J ai du tps libre. J ai gagner en qualite de vie et mes proches me soutiennent. Tu as fais le bon choix : celui d etre libre. Bravo

  • Céline dit :

    Bonjour Sophie,
    Je viens de te lire et de regarder ta vidéo fort inspirante ! Je me reconnais beaucoup dans ton parcours (études supérieures, choix professionnels pas vraiment choisis, catapultage sur des missions par des managers qui ne te demandent même pas si le sujet te plaît…)
    Aujourd’hui je suis au summum de l’enfermement car je suis fonctionnaire (statut qu’on a encore plus peur de quitter que le CDI).
    Mon boulot est intéressant, je fais des trucs très techniques et ça me plaît, le problème c’est que je suis une créative planquée dans un corps de scientifique, et que je sais depuis plusieurs années que je veux et dois faire autre chose. Mais je ne sais pas clairement quoi. J’ai des passions qui me viennent et qui repartent aussi vite, et tant que je n’aurai pas eu le déclic sur ce que j’en veux faire, je ne pourrai pas changer de vie!
    Bref voilà où j’en suis de ma réflexion…
    Pour l’instant je ne pête pas encore les plombs donc ça va ! Je sais qu’à force de m’intéresser à mille et un sujets, et en restant ouverte, je finirai par trouver ma voie. C’est un gros challenge !!
    Bon courage à toi et beaucoup de réussite dans tes projets. En ce début d’année 2018, tous mes vœux de bonheur!

  • Élodie dit :

    Quel beau témoignage !!! Il y a deux ans c’est mon compagnon qui a décidé de quitter sa société dans lequel il était associé et co-gerant. La décision a été difficile à prendre c’était quand même sa société à 50%. Et redémarrer un peu quand-même à 0
    Lâcher aussi un bon salaire… Mais il avait d’autre attente et une envie de travailler différemment. Cela a mit deux ans avant d’être passer partout. Mais aujourd’hui il a une sante de fer et il prend plaisir à aller travailler. Le plaisir je crois qu’on l’oubli trop souvent. Maintenant c’est a mon tour pas par choix mais malheureusement l’entreprise ferme ses portes définitivement. Alors oui dès que nous sortons de nos sentiers battus, notre confort, notre routine on a PEUR????????. Depuis que je fais du REIKI les émotions négative sont plus vite apaisé. Du coup je me pose pas mal de questions de ce dont j’ai envie. Pour l’instant je n’ai pas encore la réponse, mais j’ai confiance. Nous aussi nous consommons différemment depuis. Nous allons a l’essentiel. Notre bonheur et notre joie n’est pas dans le matériel. Il faut malgré tout quelques temps pour rassurer notre mental est prendre de nouvelles habitudes. Merci beaucoup à bientôt Élodie

  • Fab dit :

    Alors moi j’aimerai savoir où en es-tu Sophie 14 mois après ton article? Merci de nous dresser ton bilan

  • SAOUSSEN dit :

    BRAVO sophie ,je voudrais savoir tes conclusions après 18 mois ,moi je réfléchis pour la rupture de mon CDI

  • Mathilde dit :

    Bonjour Sophie,
    Un matin de mai 2020 et voilà que je découvre ton article, tes couleurs.
    J’ai pris le temps de te lire car en plein coeur du confinement passé, j’ai largué les amarres de ce qui n’a plus sa place dans ma vie.
    Cela faisait depuis le début de l’année que j’avais réduis un temps de travail salarial que j’occupais pour faire de la place à MON chemin: être accompagnante en tant que massothérapeute. Et aujourd’hui me voilà pleinement face à moi-même. Me donnant TOUT l’espace, TOUT le temps.
    Avant même d’être massothérapeute, j’ai toujours été appelé par l’autonomie. ÊTRE AUTONOME. Et aujourd’hui, cela fait encore plus de sens. Car face à ce que nous vivons collectivement, j’ai une rage au ventre. Je l’apprivoise car la rage peut-être une bonne alliée mais aussi une grand ennemie. Me prêtant l’oreille, je m’accorde de faire un pas à la fois. Et d’accepter que malgré le temps que cela puisse prendre, je suis sur la bonne voie: celle du Coeur. Et c’est ce qui reste le plus important.
    Namaste, Mathilde de Montréal

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